Fiche cas d'école : reconstruction et isolation complète en site occupé d'une école à Trédrez-Locquemeau (22)

Principales opérations réalisées : démolition et reconstruction du bâtiment obsolète en site occupé, par une construction en structure bois, et installation de baies vitrées, isolation complète avec des matériaux durables, installation d'un chauffage au bois et d'un éclairage automatique et modifiable, accès PMR, végétalisation de la cour.
Interview de Joël Le Jeune, maire de Trédrez-Locquémeau:
Pourquoi avez-vous décidé de rénover l’école élémentaire ?
L’école regroupe un très beau bâtiment historique des années 1930. S’ajoutent un réfectoire, deux espaces de récréation, puis trois bâtiments en enfilade construits à différentes époques. L’un des bâtiments, un préfabriqué « provisoire » datant des années 1970, accusait une grande déperdition énergétique et n’était plus adapté aux règlementations et enjeux environnementaux. La commune a priorisé ces trois bâtiments pour les rendre plus fonctionnels, confortables et performants.
Quelles ont été les actes d’amélioration et de rénovation majeurs ?
Le bâtiment obsolète a été démoli et reconstruit avec une structure bois, très isolante. L’ensemble bénéficie d'une nouvelle isolation, de matériaux durables et d’un éclairage automatique, dosé suivant les saisons et les usages. Les espaces de vie ont été étendus et embellis pour offrir plus de confort aux enfants. La rénovation a remplacé le coûteux chauffage au fioul par une chaufferie à bois alimentée en pellets. Enfin, les extérieurs ont été réaménagés avec un accès PMR et une cour végétalisée.
Que retenez-vous de cette expérience ?
Il a fallu s’organiser de manière rigoureuse (installation d’Algeco) pour opérer les travaux en site occupé sans nuire au bien-être des enfants et des enseignants. Ce projet était donc aussi nécessaire que prioritaire, essentiel pour l’attractivité de la commune et l’avenir des citoyens de demain !
Et demain ?
Dans deux ans, le retour du fonds de compensation de la TVA servira d’autofinancement à la commune pour rénover le bâtiment principal, dont la modernisation remonte aux années 1990. La commune s’appuiera une nouvelle fois sur la Banque des Territoires pour compléter le financement des travaux.