Fiche cas d'école : rénovation globale avec isolation des façades et changement de chauffage d'une école à Saint-Sulpice-la-Pointe (81)
Principales opérations réalisées : accompagnement en ingénierie pour la première phase de travaux. Puis, lors de la rénovation complète : isolation de la toiture et des façades ; remplacement des menuiseries extérieures - nombreuses dans cette école très vitrée - et le changement complet du système de chauffage.
Interview de Raphaël Bernardin, maire de Saint-Sulpice-la-Pointe :
Pourquoi avoir engagé la rénovation énergétique de cette école ?
Cet établissement des années 1980, avec plusieurs extensions ensuite, est une passoire énergétique, le plus consommateur en chauffage de la ville. La demande de rénovation est venue des parents d’élèves : malgré les dépenses, les classes étaient parfois à 16-17°C l’hiver, insuffisant pour le confort des enfants. La concertation a eu lieu avec les enseignants, et le ministère de l’Éducation nationale a identifié l’école comme une priorité de rénovation parmi les 1000 établissements en France.
Comment avez-vous financé cette rénovation ?
La Banque des Territoires nous a orientés vers EduRénov. Elle nous a guidés en termes d’ingénierie et aidés sur le plan financier et technique, notamment pour les études et la définition des travaux, et pour trouver des bureaux d’études compétents. La rénovation complète de l’école, avec isolation, remplacement des menuiseries et système de chauffage, coûtera plus d'un million d’euros. Sans leur aide, ce projet n'aurait pas pu se concrétiser.
Quels sont les défis dans la réalisation des travaux de l’école ?
Il est toujours délicat de réaliser des travaux dans une école tout en maintenant les classes ouvertes. Les élus que nous sommes hésitent souvent à engager ce type de projet - ce qui peut d’ailleurs expliquer pourquoi autant d’écoles sont des passoires énergétiques ! EduRénov va nous aider aussi sur ces aspects opérationnels.
Et demain ?
Pendant le second semestre 2024, aura lieu la phase d’études, notamment pour définir un calendrier précis des travaux qui démarreront en 2025 et dureront jusqu’à la fin 2026. Sur ce point aussi, la Banque des Territoires va aider au niveau de l’ingénierie, pour organiser au mieux le chantier.