Fiche cas d'école : Rénovation globale, isolation par l'extérieur et installation d'une VMC double flux d'une école à Saint-Lô (50)

Principales opérations réalisées : isolation par l'extérieur avec utilisation de graphite et d’enduit, isolation des combles en laine de roche, mise en place de VMC double flux, isolation du vide sanitaire.

Interview d'Emmanuelle Lejeune, maire de Saint-Lô : 

Pourquoi avez-vous décidé de rénover l’école de l’Yser ? 

La ville de Saint-Lô a été entièrement détruite à la fin de la 2ème guerre mondiale. L’école de l’Yser, comme l’ensemble des bâtiments datant de la période d’après-guerre, est une passoire thermique. Le projet est donc né d’une volonté forte d’accompagner la transition écologique et de gérer les enjeux liés à la crise énergétique. Nous avons décidé de mener tout un travail de réhabilitation des écoles, à commencer par l’école de l’Yser dont la rénovation se termine cette année. Nous avons commencé par établir un diagnostic, en concertation avec tous les acteurs concernés. 

Quelles sont les difficultés que vous avez pu rencontrer ? 

Nos écoles font partie du périmètre Monuments historiques (périmètre de 500 mètres de rayon autour de bâtiments historiques nécessitant l’avis de l’Architecte des bâtiments de France) avec des contraintes particulières. Dans l’école de l’Yser, nous avons mis en place une VMC avec un caisson par classe et non une centrale de traitement d’air globale sur le toit. En effet, l’Architecte des Bâtiments de France refusait l’installation de cette centrale sur le toit. 

Quels sont les enjeux futurs de la ville ? 

Le patrimoine de la ville de Saint-Lô est très vieillissant. Depuis la période d’après-guerre, la plupart des bâtiments n’ont jamais fait l’objet de rénovations d’ampleur. Le décret tertiaire nous impose donc de faire de la rénovation thermique sur les bâtiments de plus de 1000 m2 pour atteindre les objectifs d’économie d’énergie.

Et demain ? 

Un troisième chantier est à l’étude avec l’aide de la Banque des Territoires, pour végétaliser la cour de l’école Jules Ferry. La ville doit aussi rénover plusieurs bâtiments inscrits aux Monuments Historiques, dont la salle de concert Le Normandy, un des rares bâtiments ayant survécu à la guerre. Les premiers diagnostics sont en cours