Fiche cas d'école : Rénovation globale, végétalisation des cours et remplacement des chaudières d'une école à Grabels (34)

Principales opérations réalisées : isolation de la toiture et du plancher bas, remplacement des menuiseries extérieures et des chaudières, mise en œuvre de brasseurs d'air plafonniers et de caissons de ventilation équipés de plugs adiabatiques, végétalisation des cours, installation de pergolas naturelles et de panneaux photovoltaïques.
Interview de René Revol, maire de Grabels :
Pourquoi avez-vous décidé de rénover l’école élémentaire ?
Grabels est très engagée dans la transition écologique. La réhabilitation des bâtiments publics est essentielle : notre volonté était de mener un projet exemplaire pour montrer à la population que la rénovation énergétique est possible. Et la principale responsabilité d’une commune porte sur les écoles. En 2019, nous avons fait une concertation avec tous les utilisateurs du groupe scolaire, qui a montré que l’école est mal isolée. Notre objectif est d’obtenir un confort thermique pour travailler dans de bonnes conditions.
Quels ont été les choix en termes énergétiques et environnementaux ?
Nous avons maintenu des ambitions élevées pour ce projet. Nous avons installé des tours à vent qui captent l’air frais la nuit et le restituent le jour, réduisant la température des classes sans consommer d’énergie. Les cours ont été transformées en oasis, avec une végétalisation et une désartificialisation des sols pour diminuer la température et absorber l’eau, prévenant les inondations. Enfin, nous avons couvert l’école de panneaux photovoltaïques. Notre école sera donc largement à économie positive et nous pourrons restituer cette énergie aux autres bâtiments publics, de façon gratuite et sans utiliser d’énergie fossile.
Comment avez-vous financé cette rénovation ?
La préparation technique et relationnelle avec les institutions publiques qui peuvent financer le projet est essentielle, il ne faut pas hésiter à prendre le temps sur cette phase. Le programme EduRénov nous a accompagnés auprès des autres acteurs publics pour les convaincre que c’était possible financièrement.
Et demain ?
La répartition de l'énergie récupérée par les panneaux solaires entre les différents bâtiments publics sera la prochaine étape. La suffisance énergétique est envisageable dans une région qui possède plus de 300 jours de soleil par an.